Au fil des années et des humeurs du jardinier, la forme du cottage évolue, toujours avec malice !
Dans le jardin d’Hugues, le Peuvergne poussait comme un grand tyua sombre et volumineux, si difficile à cultiver que le paysagiste avait failli décider de l’enlever… jusqu’à ce qu’il ait une idée… de sculpter l’arbre !
Dans un jardin, il arrive qu’on ne sache pas quoi faire d’un arbre, ce qui serait un péché et un déracinement difficile. Mais avec quelques cisailles astucieuses, elle peut devenir la star d’un jardin – j’aime ce côté-là car c’est plus simple et moins cher, un inconvénient devenu un avantage !
Devant, un thuya de 15 mètres de haut.qu’il fallait mettre en scène.
Puis, un monde mystérieux et enchanteur.grâce à une cabane… vivante !
Et dans ce cas, la sculpture se mêle à l’architecture, puisque l’arbre a été creusé pour abriter un hangar au creux de ses branches. Une alternative sécuritaire au lodge traditionnel, souvent perché à plusieurs mètres de hauteur.
Quel arbre transformer en cabane ?
Pour créer cette « cabane vivante » il faut utiliser un arbre déjà bien implanté dans le jardin et il est possible de le détourner vers Image de sauce à l’if, au cèdre ou au laurier.: en effet, ces plantes réagissent bien à la taille et peuvent donc, sans risque pour elles-mêmes, voir leur feuillage creusé dans une interstice…
Si le jardinier n’y prend pas garde, les arbres peuvent devenir démesurément grands dans un jardin, comme le cèdre Hugues Peuvergne qui, haut de 15 mètres, a été vu 5 mètres pour le rendre plus ventru.
Il ne s’agit pas de tuer l’arbre, bien au contraire, mais de travailler la forme de l’arbre : à l’intérieur, en coupant les branches naturellement sèches, une petite cachette peut se libérer progressivement !
Design d’intérieur
Sous le plancher, Hugues Peuvergne en a profité pour cacher un réservoir d’eau.
Au fur et à mesure que l’arbre grandit, il faut agrandir les entailles dans le sol, pour laisser les branches.
Dans le vide ainsi créé, il ne reste plus qu’à glisser une charpente : 4 poteaux verticaux et poutres horizontales pour fermer la plateforme, un plancher suspendu d’un mètre de hauteur, la sensation d’être suspendu, en toute sécurité ! Quant à l’extérieur, il peut être évolutif et changer de forme en fonction des années et de la taille pratiquée.
Ouvre les fenêtres
Une paire de ciseaux, un morceau de contreplaqué, de quoi créer une fenêtre digne d’un conte de fées !
Dans le mur de la plante, il suffit de découper les interstices en sélectionnant les branches de l’arbre le moins vigoureux : la plante comblera le trou ainsi créé, qui, à partir d’une simple planche de contreplaqué, pourra être renforcé avec le hublot, pour un rendu très enfantin. espace secret et convivial, qui voudra toujours grimper à l’intérieur !