Jardins privés à Paris, soutenus par la Mairie.  ???? Site Internet du Jardinage Pratique.  2024

Jardins privés à Paris, soutenus par la Mairie. Site Internet du Jardinage Pratique. 2024

Jardins Partagés de Paris

Libération publie un article intitulé « Petits jardiniers à Paris »dans le numéro du 24 décembre 2009, par Andrea Paracchini.

En effet, à Paris, les jardins collectifs se multiplient grâce notamment à la tendance bio, et la ville de Paris les soutient…

 » Lorsqu’elle n’est pas couverte de neige, Paris est une ville plutôt verte, avec 470 parcs et jardins, 2 forêts et 14 cimetières, occupant 27 % de sa superficie totale, et il semble que cela n’arrivera pas. Les Parisiens, qui ont besoin d’oxygène et de chlorophylle, semblent avoir un pouce : non seulement les jardins privés occupent 800 hectares, soit le double de la superficie des jardins publics (hors forêts et parcs), mais il y a depuis une douzaine d’années un véritable engouement pour ce que nous appelons des « jardins communs ».

Inspirés des jardins familiaux et des jardins familiaux, ils se distinguent par leur gestion participative. Au départ, il s’agissait généralement d’une association qui regroupait les citoyens d’un quartier ou les habitants d’un immeuble. Ils se réunissent et travaillent sur des parcelles communes, décidant ensemble des variétés de plantes et de légumes à cultiver. La plupart d’entre eux sont de fervents défenseurs de l’alimentation biologique, ils ne manquent pas l’occasion de se réunir autour d’une table pour savourer le fruit de leur travail. « Aujourd’hui, 56 jardins communs ont signé la Charte Main Verte et ont intégré le réseau des jardins communs de Paris », précise Fabienne Giboudeaux, adjointe au maire chargée des espaces verts. Lancée en 2003, la charte promeut une manière de jardiner plus verte et encourage l’échange de bonnes pratiques.

Le succès des jardins collectifs dans les quartiers populaires de l’Est parisien montre leur capacité à renforcer le lien social. Même les bailleurs sociaux comme Paris Habitat l’ont bien compris et aménagent de plus en plus de jardins au pied des immeubles HLM. C’est le cas par exemple du jardin Périchaux dans le 15e arrondissement ou de la ville de Losserand dans le 14. La signature de la charte n’est pas une obligation, il est probable que le nombre de jardins communaux à Paris soit bien plus élevé.

Guerre. Certains signes montrent que les initiatives spontanées autour du verdissement de la ville se multiplient : certaines vont même jusqu’à pratiquer le « jardinage de guérilla ». Inventée aux États-Unis il y a une vingtaine d’années, cette pratique consiste à déposer des graines dans le désert, dans les fissures des trottoirs ou sous les arbres. Un geste d’écorébellion qui prend timidement le pied dans la capitale et ne dérange pas l’adjoint au maire : « Nous n’enverrons certainement pas de brigades pour surveiller les terrains vacants ! Si les citoyens sont impliqués, c’est très bien, ils n’ont pas à respecter les règles. « .

Pour ceux qui ne recherchent pas le frisson de l’interdit, le conseil est d’attendre le printemps 2010. C’est à cette date qu’Hélène Binet et Emmanuelle Vibert, journalistes et écologistes, lanceront leur campagne « Grandissons ! Merci au soutien de Naturparif. , agence de la biodiversité en Ile-de-France, les Parisiens pourront planter des jardins de poche dans toute la ville », explique Hélène Binet.

Sacs. Les citoyens intéressés pourront se rendre dans les communautés partenaires de l’opération pour piocher parmi les 100 000 sachets de graines de différentes variétés vivaces. Sélectionnées par un comité de naturalistes, les graines seront fournies par la société Germinance Bio Seed, basée à Bauge (Maine-et-Loire), et mises en sachets par une entreprise d’insertion.

Grâce à une plateforme web, les citoyens pourront identifier les endroits les plus propices à planter et ensuite mettre en valeur leur contribution auprès des autres participants. « Grandir! » C’est une initiative festive et participative. Facile à mettre en place, l’opération ne s’adresse pas qu’aux Parisiens. « Nous avons déjà trouvé un accord avec le bailleur social Valophis dans le Val-de-Marne et nous recherchons activement d’autres partenaires en région parisienne. » Pour un bon compréhensif… »

Écrit par Nathalie le 24/12/2009.