Si vous êtes citadin et que vous aimez vivre en ville pour être à proximité de tous les services offerts par l’agglomération, cela ne veut pas dire que vous devez renoncer au jardinage.
Bien sûr, à moins d’être l’un des rares privilégiés à posséder une jolie maison au milieu d’un jardin du centre-ville, il faudra trouver d’autres moyens de mettre la main à la terre et de faire pousser quelques légumes. Soyez sûr qu’il y a solutions!
La solution pour les parcelles ou les jardins familiaux.
Plus de cent ans se sont écoulés depuis la création de ces jardins familiaux (1893/1895). Autrefois, toutes les villes possédaient des vergers en périphérie, aussi appelés vergers associatifs, puis vergers associatifs, qui permettaient, d’une part, aux ouvriers de produire leurs propres fruits et légumes, et d’autre part, aux employeurs de suivre une politique paternaliste. action . .
Depuis la Seconde Guerre mondiale, ces jardins se trouvent de plus en plus dans des zones non-jardinées, entourées d’autoroutes et de tours de logements sociaux.
De nos jours, avec le regain d’intérêt pour l’écologie, les circuits courts, les produits bio, l’alimentation saine, le slow food, le locavore, de nombreux couples et jeunes familles s’intéressent à nouveau à ces tâches. Pour éviter les risques liés aux scandales sanitaires et à la malbouffe, sans compter que le coût est moindre et le plaisir est accru ! De plus, les villes les protègent de plus en plus de la spéculation immobilière qui peut donner envie de changer de PLU… Désormais, on le retrouve aussi au cœur des villes pour créer du lien social.
La taille des parcelles, avec ou sans cabane, varie généralement entre 100 m² et 50 m², jusqu’à quelques m² : plus on se rapproche du centre, plus la superficie est réduite. Les agences HLM en créent également en pied d’immeuble dans le but de se réapproprier l’espace public par les habitants et de créer du lien social.
Bien qu’appartenant à la ville, ces jardins sont souvent administrés par un acte associatif de 1901 généralement associé à la Fédération nationale des familles et des jardins collectifs. C’est le Code rural qui définit et réglemente les jardins attribués : les règles actuelles régissant leur gestion établissent généralement une provision d’un an, tacitement renouvelable, contre une redevance annuelle fixée par chaque Conseil Communal (environ 2 euros/m²). Bien entendu, la joie du jardin est personnelle et les légumes produits ne peuvent être échangés ; le locataire doit prendre soin de la parcelle et ne pas la laisser à l’abandon ou en jachère, sous peine d’être enlevée.
En 2003, un projet de loi avait été examiné par le Sénat, mais n’avait pas comparu. On ne peut donc que regretter l’absence d’un cadre législatif adapté pendant le traitement des demandes.
Jardins communs ou communautaires.
Les jardins familiaux ont un côté gestion un peu vieillot et parfois rigide. Le premier jardin communautaire a été créé par Liz Christy à New York (ci-contre) en 1973. jardins communautaires Depuis New York, les plus grandes métropoles du monde se sont tournées, à la fin des années 1990, vers ces formes de réhabilitation de friches industrielles, gérées conjointement par des groupes d’habitants.
En 2014, le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie a donné une définition officielle des jardins collectifs : « Les jardins collectifs désignent des jardins créés ou animés collectivement, dans le but de développer des liens sociaux de proximité à travers des activités sociales, culturelles ou éducatives et d’être accessibles. . au public. »
Ainsi, de nombreuses communes ont développé le concept de jardins communs ou communautaires avec une ambition plus large que de simples jardins attribués. Et la Fédération nationale des jardins et des collectifs s’est également adaptée avec la naissance du réseau de jardins communautaires, Garden in All States. Mixité et lien social, éducation à l’environnement, intégration, initiative citoyenne, organisation de débats et d’événements culturels, sont autant de nouveaux pouvoirs que ces jardins communautaires se sont imposés.
Malheureusement, l’offre actuelle est insuffisante par rapport au regain d’intérêt pour ces jardins, et des listes d’attente sont souvent établies. Dommage car, comme l’écrivait Michel Foucault, « le jardin est le plus petit lopin de terre du monde et puis du monde entier ». .
Questions fréquemment posées –
Qu’est-ce qu’une cité-jardin ?
Un centre urbain caractérisé par une vie saine est appelé cité-jardin, la croissance de cet espace urbain se fait de manière modérée.
Qu’est-ce que le jardin et à quoi sert-il ?
Depuis l’Antiquité, le jardin est une métaphore du paradis primordial, un espace de connexion avec la nature, une allégorie de communion avec le paysage environnant. Aujourd’hui, cela peut être tout, mais cela doit continuer.
Où se trouve le premier espace jardin ?
Dans la ville de Letchworth, le premier espace jardin a été localisé grâce à la collaboration de la Garden City Association, cette ville est située à 55 kilomètres de la ville de Londres, avec une population de 33 000 habitants.
Quels sont les avantages des jardins sur les terrasses ou sur les toits des immeubles ?
« Les jardins sur les terrasses ou sur les toits des bâtiments sont très bénéfiques, d’une part ils retiennent le CO₂ et d’autre part ils empêchent le soleil de briller, retiennent l’eau et abaissent la température », explique Mariano Sánchez, responsable du jardin et des arbres. au Jardin Botanique Royal.