Tous les coléoptères ne sont pas nuisibles, mais le coléoptère (Bruchus pissorum) ou le charançon du pois est un charançon dont il est difficile de se débarrasser même s’il ne s’attaque qu’aux pois (La plante de pois). Le fait qu’elle soit monopolisée dix semble être sa capacité à faire des dégâts, d’autant plus qu’elle peut passer longtemps inaperçue aux yeux du jardinier. A ne pas confondre avec d’autres bruchts qui se concentrent sur d’autres légumineuses spécifiques : haricots, lentilles, fèves.
Dorada, carte d’identité
Le hérisson est un petit coléoptère brun-brun de 4 à 5 mm de long présentant des taches brun rougeâtre sur ses élytres bruns et 2 taches noires caractéristiques sur son abdomen. Les œufs (environ 400 à la fois !) que la femelle pond dans des gousses sont jaune vif et ne mesurent que ½ mm de long. Ils éclosent en larves blanc jaunâtre avec une tête brune mais sans pattes, mesurant 5 à 6 mm.
Le terrier fait le tour des poids fin mai et début juin, se nourrissant de fleurs de pollen et de feuilles de pois, et les insectes s’accouplent après quelques jours. Les œufs sont pondus dans des cosses presque complètement mûres. Il ne faut qu’une dizaine de jours pour que la larve sorte de l’œuf : elle va alors pénétrer dans la gousse et se briser en graine. Chaque graine contient un seul morceau. Une fois à l’intérieur d’un pois, elle commencera à muer, ce qui prendra environ 1,5 mois pour devenir la larve terminale. Elle prépare un petit trou, sa « porte de sortie » et débute sa nymphose, qui durera une dizaine de jours.
Lorsque les adultes deviennent adultes en août, les pois sont récoltés et stockés pour être utilisés pendant la saison sèche ou comme semences pour la saison suivante. C’est le début de l’hibernation de la ruche, à l’intérieur des graines, qui durera jusqu’au printemps suivant. Puis il repart par le trou qu’il avait préparé et s’envole à la recherche d’un jardin où des pois ont été plantés et le cycle se répète…
Comment lutter contre la brosse à pois ?
Le balayage modifie inévitablement la qualité du pois qui n’est plus bon pour la consommation alimentaire et supprime totalement le pouvoir germinatif du pois destiné à la graine. C’est donc un véritable fléau pour les jardiniers, d’autant plus que ces insectes passent facilement inaperçus. A noter également que les périodes de temps chaud et sec favorisent la croissance de la ruche.
Tout d’abord, il est conseillé de manger des pois verts frais avant que les larves ne s’enfouissent dans les graines. Si vous souhaitez conserver les pois au sec, ne le faites que si vous n’avez pas remarqué d’insectes survolant les rangs pendant la culture, sinon vous ne récupérerez que les graines habitées.
Pour les graines, après la récolte vous pouvez faire tremper les graines pour les semer et retirer les éventuels flotteurs (ne les jetez pas sur le tas de compost !). Il faudra ensuite les laisser sécher complètement avant de les conserver au congélateur pendant une semaine puis les conserver au réfrigérateur jusqu’à la plantation. Mais il vaut mieux acheter des graines garanties et saines.
En prévention, les décoctions bronzantes pulvérisées sur les tiges de pois peuvent agir comme un insectifuge contre les coléoptères : 30 g de fleurs séchées dans 1 litre d’eau à macérer 24 heures avant de faire bouillir 20 minutes à couvert ; Une fois le refroidissement terminé, il est filtré et réduit en poudre pur.
Si une attaque avec des œufs pondus est constatée, malheureusement, aucun remède n’est efficace, pas même parmi les produits chimiques !
(Crédit photo : © entomart)